Dazhdbog dans la mythologie Russe ou
Son historique © Sergei Naumov, 1994. Basé sur le folklore Russe et des
recherches personnelles. Une version Internet adaptée pour le serveur web "
les enfants de Dazhdbog " |
Ce scénario générique est basé sur l'ancienne légende d'un dieu solaire
russe du nom de Dazhdbog. Tout d'abord, le véritable mythe est brièvement
rappelé pour rendre à César ce qui est à César. Ensuite, ma propre
adaptation, y compris un historique des personnes impliquées et du lieu.
Finalement, j'ai inclus quelques idées d'histoires pour en faire un scénario
qui vaille la peine d'être joué, en tous cas, je l'espère.
Le mythe
Dazhdbog est le nom d'un dieu solaire païen mentionné dans au moins un poème épique russe (l' " Histoire de la Campagne d'Igor ") datant du 12ème siècle. On lui donne le nom de "dieu des bénédictions" et de "fils de Svarog". Il est aussi mentionné dans divers contes et légendes populaires.
Ceci est l'un de ces récits. Celui du temps où le dieu païen Dazhdbog voyageait à travers les montagnes d'Arménie et rencontra une jeune guerrière nommée Zlatogorka. Le dieu la provoqua en duel et fut sévèrement battu pour son arrogance. Pour ajouter l'insulte à la blessure, Dazhdbog fut placé sur le cheval de la guerrière et obligé d'épouser Zlatogorka
Malheureusement (ou peut-être à juste titre), le bonheur du couple fut de courte durée, mais pas pour l'unes des innombrables raisons que vous pourriez imaginer. Ils parcouraient les montagnes d'Arménie à cheval lorsqu'ils découvrirent une tombe.
Les mots suivants étaient gravés sur la petite tombe " Celui qui repose ici y demeurera, de par la volonté du Destin"
Zlatogorka demanda à Dazhdbog de l'essayer. Il le fit, mais la tombe était trop petite. Puis sa femme essaya, et la tombe se révéla juste à la bonne dimension. Elle demanda à Dazhdbog de remettre le couvercle, afin qu'elle puisse s'allonger et regarder aux alentours.
Il le replaça et, comme vous l'avez certainement deviné, le couvercle ne pouvait plus être enlevé. Dazhdbog le frappa avec son gourdin et son épée, mais il ne pouvait ouvrir la tombe. Zlatogorka lui demanda d'aller voir son père pour lui demander de pardonner sa fille.
Dazhdbog fit ce qu'elle lui demanda et alla voir son père. Tout d'abord, ce dernier pensa que Dazhdbog avait tué sa fille, mais Dazhdbog prouva son innocence et le père accorda son pardon au couple.
La vraie histoire
Dazhdbog
Dans cette
histoire, Dazhdbog vit à une époque où des héros tels que Beowulf
parcouraient une terre où régnaient des dieux païens. Sans les événements
de ce récit, il résiderait peut-être maintenant parmi ses pairs, les dieux.
Il faut toutefois préciser que le Dazhdbog auquel il est fait référence ici
pourrait aussi être un sorcier utilisant une forme de magie datant d’avant la
théorie Hermétique. Il a aussi été dit que Dazhdbog pouvait être un être
de la Race Ancienne –
une race puissante dont les chercheurs hermétiques pensent qu’ils sont à
l’origine de la magie Hermétique.
Ce que l’on sait de Dazhdbog, c’est où il bâtit sa demeure – les
montagnes d’Arménie. Après de longues absences, il revenait aux montagnes où
il restait plusieurs années. Elles lui offraient une solitude rare. Peu de
mortels oseraient déranger un dieu, moins encore si ce dieu s’isole dans une
chaîne de montagnes
Il advint que la nature magique de Dazhdbog lui offrit un autre moyen de réclusion.
Sa magie imprégnait les montagnes qu’il fréquentait, créant une aura
magique d’énormes proportions. Une magie de cette ampleur intensifiait la
beauté et les dangers de mère nature. Les animaux devenaient des créatures
magiques et les plantes se déplaçaient comme si elles étaient des animaux.
Personne, sauf des fous, n’oserait se risquer dans un tel endroit.
Cela ne veut pas dire que Dazhdbog passa son temps à s’y cacher. Il voyagea
souvent de-ci de-là et ses aventures inspirèrent de nombreux récits.
Zlatogorka
Au cours de
ses voyages, Dazhdbog rencontra beaucoup de femmes et eu d’innombrables
liaisons. Toutefois, ce n’est pas avant sa rencontre avec Zlatogorka qu’il
rencontra de femme assez solide pour retenir son attention. Aux dires de tous,
elle était une magnifique guerrière qui vivait dans une vallée proche des
montagnes si peu fréquentées de Dazhdbog.
Elle avait été éduquée comme l’héritière d’un petit royaume où la
coutume voulait que le roi choisisse un héritier parmi ses enfants ou les
autres enfants mâles du royaume. Son Père, Vij, demanda à son peuple la
permission exceptionnelle d’élever son unique enfant, Zlatogorka, en tant
qu’héritière. Cela ne lui fut accordé qu’après que le peuple rajoute une
condition : qu’ils puissent retirer cette permission, et sa couronne, après
une période de 12 ans s’ils n’aimaient pas ses capacités.
Les 12 ans passèrent et le peuple convint unanimement de permettre à
Zlatogorka de conserver son statut d’héritière. Elle faisait preuve de tout
le potentiel de son père et même d’encore plus d’intelligence. Le petit
royaume ne fit que prospérer sous le règne du père et de la fille.
A mesure que le royaume croissait, un lien grandissait entre Zlatogorka et son père.
Issu d’une admiration et d’une confiance mutuelle, ce lien était plus que
celui qui unit le parent et l’enfant. C’était comme s’il s’agissait de
deux personnes partageant le même esprit.
Vij
Vij était un
dirigeant fier et respecté qui avait fait de grandes choses pour le peuple
qu’il dirigeait. Vij était aussi un chef énergique qui voulait le meilleur
pour ses gens et sa famille. En bref, il voulait agrandir son royaume et laisser
un héritage convenable à sa fille.
Vij voulait absorber pacifiquement les prospères communautés et royaumes
avoisinants. Il pensait que la violence amènerait des morts et des destructions
qui nuiraient à tous à long terme. Il voulait convaincre les gens des vallées
voisines que le meilleur choix pour tout le monde était d’accepter son règne.
Dans sa vie entra une fille, Zlatogorka. Pas exactement le fils que Vij espérait,
mais personne n’arriva à l’en convaincre.
Comment ils se rencontrèrent
Dazhdbog et
Zlatogorka se rencontrèrent par une journée de printemps ensoleillée, alors
qu’elle chevauchait à travers une vallée proche de la montagne qui était la
maison de Dazhdbog ce jour-là. Elle poursuivait une bête sauvage qui avait tué
du bétail, et avait suivi sa piste jusque là. C’était déjà assez
inhabituel de voir quelqu’un chevaucher aussi près de sa maison –et de
surcroît une femme magnifique- pour que Dazhdbog sorte et aille à sa
rencontre.
Zlatogorka en savait suffisamment sur Dazhdbog pour le reconnaître, mais elle
ne montra pas l’humilité que Dazhdbog était habitué à voir chez les
mortels. Au lieu de cela, elle le regarda fièrement dans les yeux et lui
demanda si l’animal qu’elle chassait était à lui. Dazhdbog fut si amusé
par cette fière jeune fille qu’il répondit à sa question par la proposition
de chasser la bête avec elle. Zlatogorka accepta et ils partirent ensemble à
la recherche de la créature.
Ils trouvèrent rapidement la créature magique et la tuèrent, mais Dazhdbog était
toujours amusé par cette jeune femme. Alors, il lui demanda si elle voudrait
revenir à sa montagne. Zlatogorka accepta volontiers et proposa de le
rencontrer à la montagne le jour suivant la prochaine lune.
Quand Zlatogorka rentra chez elle et raconta cela à Vij, il fut content mais méfiant.
Il savait que Dazhdbog était un dieu qui vivait dans les montagnes. Quelle
meilleure vie pour sa fille que un dieu qui tombe amoureux d’elle ? Mais
les dieux étaient notoires pour leur nature capricieuse. Ce dieu-ci allait-il
juste jouer avec sa fille un moment pour ensuite la laisser souffrir seule
l’agonie d’une vie perdue ?
Zlatogorka pouvait sentir l’hésitation de son père et lui dit qu’elle
serait prudente. Elle promit que lors de sa prochaine rencontre avec Dazhdbog,
elle lui demanderait de rencontrer son père avant qu’ils ne se revoient
La lune passa, laissant Dazhbog penser sans arrêt à la jeune femme qui
n’avait pas peur d’un dieu. Il n’avait jamais vu un tel courage ni une
telle fierté chez un mortel. Le jour vint enfin et Zlatogorka se rendit au pied
de la montagne. Dazhdbog pouvait à peine se retenir de voler au bas de la
montagne pour aller à sa rencontre.
De son côté, Zlatogorka était si excitée de voir Dazhdbog qu’elle en
oublia presque sa promesse à Vij. Elle ne s’en souvint que le lendemain,
lorsqu’elle allait rentrer à la maison. Dazhdbog accepta rapidement la
rencontre –il aurait fait n’importe quoi pour rester avec Zlatogorka.
Ainsi, Vij et Dazhdbog se rencontrèrent, avec les résultats que l’on peut
imaginer. La présence de Dazhdbog impressionna tellement Vij, que le fier père
était prêt à donner tout de suite la main de sa fille au dieu
C’était une offre que le couple ne pouvait refuser. Les deux devinrent mari
et femme avant le coucher du soleil ce jour là. Vij accueillit Dazhdbog comme
le fils qu’il n’avait jamais eu et la nuit de noces se passa à faire la fête
dans toute la vallée.
Le lendemain, Dazhdbog emmena Zlatogorka voir leur nouvelle demeure. La jeune
femme fut complètement charmée par la contrée magique et Dazhdbog passa de
nombreuses et heureuses semaines à montrer les alentours à sa jeune épouse.
Puis arriva le jour fatal où Zlatogorka demanda à rendre visite à sa famille.
Elle avait beau être enchantée de sa nouvelle demeure, sa famille lui
manquait.
Dazhdbog accepta volontiers de voyager avec elle et ils se mirent en route pour
la maison de Vij la semaine suivante. Dazhdbog avait des préparatifs à faire
avant de partir, mais le délai accrut le mal du pays de Zlatogorka. La jeune
mariée était de plus en plus déprimée.
La semaine passa lentement pour Zlatogorka, mais elle
vint à terme et le voyage fut achevé. La dépression de Zlatogorka passa dès
leur arrivée. Tout le monda profita de ces jours ensemble et lorsque le couple
repartit, Zlatogorka était redevenue une jeune épouse heureuse. Rien de
notable ne se passa pendant cette visite, si ce n’est que Vij demanda à
Dazhdbog de favoriser la récolte de cette saison. Dazhdbog accepta, allant même
au-delà en rendant les récoltes abondantes pendant une génération.
Les ennuis commencent
Mariés,
Dazhdbog et Zlatogorka menaient une vie heureuse. Le couple passait du temps
seul à la maison, chevauchait à travers les montagnes, et voyageait dans des
endroits exotiques. Toutefois, quoiqu’ils fassent, le mal du pays regagnait
Zlatogorka et ils retournaient voir sa famille. Au cours de leurs visites, Vij
demandait toujours une faveur à Dazhdbog : de l’aide avec le bétail,
mettre fin à une sécheresse, aider une femme stérile, et ainsi de suite.
Dazhdbog aidait volontiers son nouveau père et faisait toujours plus que
celui-ci demandait. Ceci jusqu’à ce que Vij lui demande de nuire à un
village voisin. Bon, pas le village, juste le chef du village. Vij demanda à
Dazhdbog de provoquer la mort du chef.
Dazhdbog demanda du temps pour réfléchir et refusa de faire quoi que ce soit
jusqu’à son retour chez lui. Cela troublait Zlatogorka, mais elle ne dit
rien. Vij accepta la décision, mais se montra beaucoup plus circonspect à l’égard
de son nouveau beau-fils. L’atmosphère resta tendue pendant le séjour, ne se
réchauffant que lorsque les derniers au-revoirs furent dits.
Une fois reclus dans leur résidence montagnarde. Dazhdbog demanda à Zlatogorka
son avis sur ce qu’il devait faire. Zlatogorka lui dit que l’autre village
avait besoin de Vij. Les gens du village ne connaissaient que pauvreté et
rapines depuis des années, mais étaient terrorisés par leur chef. Elle ne
pouvait pas voir ce qu’il y avait de mal à tuer un tel homme.
Toutefois, Dazhdbog n’aimait pas ce en quoi son beau-père se transformait. Il
dit à Zlatogorka qu’il en avait fini de rendre service à son père. Vij
abusait de son statut et utilisait un dieu pour ce qu’il devrait faire lui-même.
Zaltogorka eut le sentiment que Dazhdbog se retournait contre son père et elle
ne resterait pas sans rien faire pendant ce temps. Elle finit par
le menacer de le quitter s’il ne faisait pas ce que Vij lui demandait.
Dazhdbog dit à sa femme qu’il ne la laisserait jamais le quitter. Quand
Zlatogorka fit mine de partir, Dazhdbog eut recours à la magie et lui bloqua la
sortie. Quels qu’aient pu être ses mots exacts, il lui fit comprendre
qu’elle avait juré de passer sa vie avec lui, et qu’elle allait devoir
s’y tenir.
Chez Vij, les mois passaient sans nouvelles de Dazhdbog ou de Zlatogorka. Cela
n’était pas inhabituel, aussi au début, cela n’attira pas l’attention.
De plus, Vij avait beaucoup de travail à faire. L’homme qu’il avait demandé
à Dazhdbog de tuer était mort de causes naturelles, permettant à Vij de
prendre le contrôle du village.
Quand Vij commença à s’inquiéter, il envoya 20 de ses hommes les plus fidèles
dans les montagnes. Leur mission était double, voir comment le couple allait,
et faire savoir à Dazhdbog que sa décision n’était plus un souci.
Un des hommes revint trois semaines plus tard – tous les autres avaient péri
lors du voyage chez Dazhdbog. Il expliqua qu’ils avaient dû se battre contre
des créatures magiques dès leur entrée dans les montagnes. Il rapporta aussi
qu’ils étaient parvenus à atteindre le site où se dressait la maison de
Dazhdbod, uniquement pour constater que celle-ci avait disparue, remplacée par
une porte en pierre massive dans le flanc de la montagne. Inscrite sur la porte,
la phrase : « Ceux qui reposent ici y demeureront, de par la volonté
du Destin ».
Bien que Vij envoyât de nombreuses expéditions pour
tenter de pénétrer dans la tombe, seul un petit nombre réussit à
l’atteindre, et aucune n’arriva à l’ouvrir.
Le présent
Bien
qu’elles ne soient pas les plus hautes du monde, les montagnes sont un
obstacle respectable et demandent un minimum de connaissance ou d’adresse à
celui qui voudrait les escalader. Les magnifiques plateaux et vallées abritèrent
autrefois de petits villages et des fermes, mais seule Mère Nature règne ici désormais.
Seuls les puissants ou les braves visitent les alentours maintenant, les gens
sensés les évitent.
Au fil des siècles, l’aura entourant la tombe de Dazhdbog déforma Mère
Nature à un point ahurissant. Les animaux, insectes, plantes communs et même
le sol ont muté en des formes perverses et extrêmement dangereuses. Des loups
pouvant immobiliser leurs proies par leurs cris à faire glacer le sang, des
toiles d’araignées plus résistantes que l’acier, des oiseaux de proie
aussi intelligents que les humains, et des rochers bougeant de leur propre
volonté, ne sont que quelques exemples des étrangetés qui peuplent ces
montagnes
L’aura magique qui a modifié les montagnes a eu un autre effet sur la faune,
en augmentant une population déjà bizarre. Au fil des siècles, une foultitude
de créatures magiques s’est regroupée dans les montagnes. Alors que diverses
espèces de créatures vont et viennent, quelques-unes se sont établies à
demeure dans les montagnes. Licornes, wyvernes, et même un dragon vivent côte
à côte – pas toujours paisiblement – avec les bêtes altérées.
En fait, certaines des créatures magiques sont devenues des créatures modifiées.
L’aura a transformé quelques habitants des montagnes de nature magique en
parodies monstrueuses de ce qu’ils furent. Une créature ressemblant à une
wyverne pourrait avoir des capacités bien au-delà de ce à quoi on pourrait
s’attendre, et, techniquement, ne plus du tout être une wyverne.
Toutefois, la mort n’est pas seule dans les montagnes, et ce panorama varié
de l’extraordinaire peut guérir aussi vite qu’il tue. Mélangé aux
histoires de terreur et de violence, on retrouve des histoires d’arbres avec
des capacités de guérison, de rongeurs ayant guidé des voyageurs à travers
des sentiers traîtres, et d’oiseaux amenant de la nourriture aux affamés.
Non seulement la présence de Dazhdbog gardait les créatures les plus
dangereuses à distance, mais il était capable de les utiliser pour protéger
sa demeure. Elles faisaient des gardes parfaits, semblant savoir non seulement
quand Dazhdbog était à la maison, mais qui avait l’autorisation d’entrer.
Les rares assez privilégiés pour obtenir une audience avec Dazhdbog recevaient
l’autorisation d’entrer dans les montagnes ; les invités indésirables
étaient traités d’une manière qui convient mieux aux récits d’horreur.
Depuis la disparition de Dazhdbog, les créatures continuent leur devoir, mais
estiment que tout hôte était indésirable.
Bien qu’ils soient restés fidèles à leurs devoirs, cela fait des siècles
que personne n’a vu Dazhdbog, et les animaux deviennent de plus en plus
audacieux. Ils ont commencé à s’aventurer au-delà des limites de l’aura
magique, et deviennent plus dangereux pour les autochtones qui vivent près des
montagnes. A mesure que le temps passera sans signe de Dazhdbog, les créatures
pourraient persister dans leur comportement et quitter complètement la zone de
l’aura. Toutefois, les habitants pensent que les créatures ne peuvent pas –
ou ne veulent pas – abandonner l’aura avant que Dazhdbog ne soit vraiment
mort.
Comme si les créatures ne suffisaient pas, les
montagnes elles-mêmes peuvent rapidement se transformer en ennemi. La magie a
modifié des périls naturels tels que les glissements de roches et les tempêtes
de neige qui se déclenchent sans prévenir. Les montagnes réagissent comme des
êtres intelligents abhorrant les créatures vivantes rampant sur leurs pentes
rocheuses. Des dangers naturels frappant au moment le plus inopportun peuvent en
un instant rendre mortelle la beauté éternelle de Mère Nature.
La tombe
Les
survivants des expéditions envoyées par Vij ont décrit la tombe comme une
grande porte de pierre sise haut sur le flanc d’une montagne. Atteindre la
porte demandait de procéder à travers la montagne sur un sentier
dangereusement étroit. Le sentier était rendu encore plus dangereux par la
nature magique de la montagne. Ce qui semblait être de la pierre inamovible
pouvait s’avérer ne pas être inamovible, voire même pas de la pierre.
A l'endroit où il se rapproche de la porte, le sentier s’élargit
suffisamment pour laisser passer un chariot. Depuis cette plate-forme, la
montagne tombe à pic de mille pieds, créant une terrasse impressionnante pour
l’entrée de la tombe. La vallée en dessous et les montagnes environnantes
s’étalent en un panorama grandiose.
Les hommes ont comparé cette entrée
aux portes d'une puissante forteresse. Les portes en pierre, deux fois plus
hautes qu'un grand homme, empêchent l’accès au tombeau au-delà. Mis à part
l’inscription, aucune marque ne souille la perfection de leur lisse surface de
pierre. Les hommes les plus forts furent incapables de rayer la surface de ces
portes magiques.
Certains des hommes qui
sont parvenus à la tombe affirment qu’ils ont entendu des voix venant de
l’intérieur – plus exactement les cris d’une femme et les éclats de voix
colériques d’un homme. Ceci amena à croire que Dazhdbog et Zlatogorka étaient
vivants à l’intérieur du tombeau.
La tombe est devenue un endroit mystérieux et une indication de ce dont est
capable la magie. C’est plus une grande maison qu’une tombe. Dazhdbog l’a
créée à partir de sa maison. Derrière les massives portes de pierre se
trouvent deux étages de pièces, escaliers et halls.
Idées d'histoires
Vij veut que Dazhdbog et Zlatogorka reprennent leurs vies
d’antan. Il ne veut pas savoir comment, ou pourquoi ils sont emprisonnés, il
veut que les faveurs du dieu continuent – et récupérer sa fille. Vij a passé
les vingt dernières années à chercher un moyen d’entrer dans la tombe –
au point d’essayer de contacter d’autres dieux. Toutefois, malgré tous ses
efforts, personne n’a réussi à pénétrer dans la tombe. Cependant un fait
étrange cette dernière année a donné à Vij des raisons de croire que ses
efforts seront récompensés. Le dieu Svarog (que beaucoup croient être le père
de Dazhdbog) a donné à Vij un bâton qui devrait permettre d’ouvrir la
tombe.
Avec toutes les créatures magiques rôdant aux alentours, Vij ne pourra amener
le bâton seul jusqu’à l’entrée de la tombe. Il a encore besoin du bon
groupe d’aventuriers pour l’aider dans sa quête. Retrouver les faveurs de
Dazhdbog vaut bien tout ce qu’ils pourront demander.
Cependant Dazhdbog et Zlatogorka ne veulent pas quitter la tombe. Pendant leurs
deux décennies de solitude, ils sont retombés amoureux l’un de l’autre.
Maintenant plus que jamais, le couple ne veut rien d’autre que passer l’éternité
ensemble. Bien sûr, Vij ne paiera que si Dazhdbog et Zlatogorka quittent la
tombe et reprennent leurs anciennes vies.
Convaincre le couple de quitter leur maison sera assez difficile, mais les
soucis ne s’arrêtent pas là. A cause du temps qu’elle a passé dans
l’aura magique, Zlatogorka ne peut survivre en dehors de celle-ci. Si elle
quitte l’aura magique, elle commencera rapidement à mourir. Revenir dans
l’aura magique ne la guérira pas; une fois sortie, elle mourra. Inutile de
dire que Dazhdbog ne sera pas content.
Variantes
-
Au lieu de Svarog, ce pourrait être un dieu qui déteste
Dazhdbog qui donne le bâton à Vij. Le dieu ennemi pourrait le faire pour
causer des ennuis au fils de Svarog.. Au lieu de simplement ouvrir la tombe,
le bâton pourrait tuer Zlatogorka.
-
Dazhdbog doit être libéré de la tombe pour mettre un
terme à la folie des animaux dans les montagnes et alentour.
Malheureusement, Dazhdbog et Zlatogorka sont devenus fous pendant qu'ils
étaient coincés dans la tombe. Aucun des deux n'est en état de faire quoi
que ce soit d'autre que provoquer des ennuis à quiconque les trouve.
-
Vij pourrait avoir d'autres motivations pour voir
Dazhdbog et sa fille libérés. 1) Vij pourrait vouloir se réconcilier avec
le dieu et avoir de nouveau une grande famille heureuse 2) Vij pourrait
vouloir la mort de Dazhdbog pour ce que le dieu a fait à sa fille.
-
Dazhdbog a réussi à mettre un terme à ses jours.
Malheureusement, cela a libéré les innombrables créatures liées à ses
montagnes. Un nombre de créatures magiques à la discrétion du meneur de
jeu commence à ravager la région sur des kilomètres à la ronde.
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De la magie en abondance, une demoiselle en détresse et
un dieu prisonnier - n'importe lequel de ces éléments serait suffisant
pour attirer l'occasionnel preux chevalier ou magicien. Les trois au même
endroit ont attiré une multitude de visiteurs inopportuns dans la région.
Toutefois, dans ce cas, le nombre ne conduit pas au succès et malgré la
myriade d'âmes aventureuses qui ont défié ces montagnes, seule une
fraction à réussi à atteindre l'entrée de la tombe - aucun n'a eu accès
aux prétendus trésors magiques qui reposent au-delà.
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